Les émotions vous hypnotisent
Sortir de l’hypnose
“On ne nous dit pas tout” comme le dit si justement Anne Roumanoff ! Vous seriez sous hypnose et personne ne vous l’a dit ? Non, ce n’est pas possible, et pourtant ça pourrait bien être le cas d’environ 100% de la population mondiale.
Se sentir submergé
Conscient d’un certain mal être, vous avez des difficultés à le résorber. Une sorte de poids vous alourdit dans la vie de tous les jours. Poids qui se répercute chez certaine personne sur la plan physique.
S’engager dans une démarche d’hypnose ou de coaching s’est utiliser les outils qui s’offrent à vous pour dépasser les murs qui vous entravent. Vous pouvez faire le choix de rester devant une impasse ou imaginer qu’un événement vous apportera la solution de manière fortuite. C’est possible, la vie est bien faite et vous apporte toujours le meilleur, faut-il encore le comprendre, l’accepter, l'accueillir et en faire quelque chose.
Sortir du problème
Les thérapies brèves sont à la mode. Un antidépresseur est destiné à lutter contre la dépression. En dépit de son aspect neurotoxique et de la décroissance graduelle de son efficacité au fil de l'accoutumance, il y aura aussi un après, espérons le…
Le domaine médical a une orientation très spécifique pour lutter contre un symptôme. Ceci est légitime et louable dans un système où l’on gère l’urgence.
La position des approches alternatives est d’éviter de se trouver dans l’urgence par une approche globale orientée solution.
Reprendre son pouvoir
vous avez la capacité de vous affranchir de bien des maux, en commençant par examiner vos mots. Quel est votre dialogue intérieur ? Vous est-il arrivé de vous interroger sur l’utilisation la plus commune de vos pensées au quotidien ? Les pensées sont, pour la plupart, récurrentes à celles déjà présentes à votre esprit la veille. Il est admis et reconnu que les pensées d’aujourd’hui sont à 95% un recyclage des pensées d’hier…
Vous avez la capacité d’observer le penseur et de l'orienter vers les pensées de votre choix. Certes, maîtriser ce hamster aux cuisses d’acier, pour faire référence au fameux livre “on est foutus on pense trop” de Serge Marquis, peut s’avérer ardu. Pour autant ce sont “vos” pensées et par conséquent vous devez en devenir le maître dans une certaine mesure.
Vous avez de précieux indicateurs naturels pour savoir si vous êtes dans la bonne direction, nous allons en parler un peu plus loin.
Le fabuleux pouvoir des émotions
Choisir ou subir ?
Voici la bonne nouvelle, vous avez le choix de subir. Vous avez par conséquent le droit de choisir de subir. Est-ce un bien ? Est-ce un mal ? À vous de voir.
Nous avons tous un pouvoir de créer délibérément notre futur en fonction de nos pensées, sentiments et émotions entretenues au quotidien.
Notre monde est conçu à partir de la Conscience. La pensée scientifique restreinte et cartésienne a tout fait pour se baser uniquement sur le mesurable à partir du témoignage des cinq sens et s’y enfermer coûte que coûte… Là aussi il y a un choix qui a été fait par peur de l’inconnu. C’est bien connu, la peur paralyse.
Si nous partons d’un postulat plus actuel et plus “quantique”, nous avons une influence sur notre environnement par nos pensées. Il y a des années que les sciences métaphysiques soutiennent que nos pensées sont une force créatrice dans l’univers.
Vaut-il mieux souffrir et avoir raison ou admettre qu’il est possible d’évoluer ? Accepter pour ce faire, d’expérimenter pour se rendre à l’évidence, que la matière est une conséquence de la conscience et non la cause première. C’est un pas vers une compréhension plus spirituelle de notre univers où l’émerveillement a toute sa place.
Création par défaut
Le fait de rester à faire toujours la même chose conduit inévitablement au même résultat. Vous désirez changer le résultat, changes la cause et vous verrez. Comme l’a si clairement indiqué Wayne Dyer dans son livre “Il faut le croire pour le voir”.
Une conscience en conflit ne peut créer la paix. Une conscience en paix ne peut créer la guerre. Nous sommes tous responsables de nos pensées. Ne pas les observer et les orienter, c’est créer par défaut. Tant que nous n’admettons pas qu’il est possible de faire évoluer les choses, nous en restons à subir ce que nous créons par défaut.
Oui, il y a un effort conscient à faire, une vigilance qui demande de l’engagement. La récompense est de taille. Vous pouvez être, faire et avoir tout ce que vous désirez. Quand commencez-vous ? Nous avons des centaines d’années de conditionnement collectif à laisser derrière nous. Martin Latulippe, coach Québécois dit “Le passé est un endroit de référence mais pas un lieu de résidence”
Création délibérée
La création délibérée se met en œuvre dès que vous l’avez désiré. Vous pouvez faire un exercice simple pour commencer. Ester et Jerry Hicks, dans le livre “Abraham parle”, vous en livre les secrets. Commencez à partir du désir créé par une opposition à ce que vous ne voulez plus. Imaginez la situation désirée et inscrivez noir sur blanc votre demande. Le paragraphe suivant indiquez les raisons qui motivent votre demande et pour finir les raisons pour lesquelles il est légitime que ce que vous avez demandez vienne à vous,
La mécanique des émotions
L’émotion est l’indicateur de la manière dont vous vous sentez réellement, elles ne mentent jamais. Dans e-motion il y a la notion de mouvement. Les émotions sont précieuses, se sont elles qui vous indiquent si vous vous dirigez dans la bonne direction ou si au contraire vous êtes en train de ramer à contre courant. Elles vous indiquent si vous vous approchez de votre bien ou si vous vous en éloignez.
La vie vous soutient en permanence, elle contribue à votre plus grand bien. Si vous mettez en œuvre une intention claire de création délibérée, vous n’aurez ensuite qu’à suivre votre boussole intérieur, votre boussole émotionnelle, pour savoir si vous vous rapprochez de votre objectif ou si vous vous en éloignez.
La zone de contrôle
L’intention de ressentir les émotions est importante, les refouler et refuser de les accueillir n’apporte que frustration et souffrance. Comme il est impossible d’être au contrôle de sa vie par une concentration mentale permanente, mieux vaut se laisser porter par la vie que de vouloir la diriger de force. Mieux vaut admettre rapidement que nous ne sommes pas de taille à lutter. Nous sommes dans un monde où la vanité et l’arrogance ont été portées à leur paroxysme. Combien de fois encore faudra-t-il démonter notre incapacité à faire face à la moindre problématique sérieuse qui se présente.
Aucun diplôme, aucune compétence ne sait cicatriser une moindre petite coupure. Nous savons prendre soin, mettre en œuvre les meilleures conditions, afin de la voir se réparer au plus vite, mais en aucun cas nous ne maîtrisons la vie à l'œuvre dans ce retour à l’état initial.
Cessons de contrôler et œuvrons de manière intelligente, il ne s’agit aucunement de tout laisser aller, l’intelligence qui nous est offerte, les idées, les intuitions, les connaissances sont à utiliser bien évidemment.
Chance ou malchance
Tout événement a sa contrepartie. Le plus catastrophique comme le plus heureux des événements est porteur d’un message. Chacun peut admettre que dans sa vie, c’est une difficulté ou une douleur qui lui a permis de trouver les ressources nécessaires pour avancer.
L’histoire d’un vieux sage extrêmement pauvre dans un village en fait une belle métaphore.
Est-ce un bien, est-ce un mal…
Un paysan Chinois suscitait la jalousie des plus riches du pays parce qu’il possédait
un cheval blanc merveilleux. Chaque fois qu’on lui proposait une fortune pour l’animal, le
vieillard répondait :
— Ce cheval est beaucoup plus qu’un animal, pour moi, c’est un ami, je ne peux pas
le vendre.
Un jour, le cheval disparut. Les voisins rassemblés devant l’étable vide donnèrent
leur opinion :
— Il était prévisible qu’on te volerait ton cheval. Pourquoi ne l’as-tu pas vendu ?
Le paysan se montra plus dubitatif :
— N’exagérons rien, dit-il. Disons que le cheval ne se trouve plus dans l’étable. C’est
un fait. Tout le reste n’est qu’une appréciation de votre part. Comment savoir si c’est un
bonheur ou un malheur ?
Les gens se moquèrent du vieil homme. Ils le considéraient depuis longtemps comme
un simple d’esprit.
Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint. Il n’avait pas été volé, il s’était tout
simplement sauvé et présentement ramenait une douzaine de chevaux sauvages avec lui.
Les villageois s’attroupèrent de nouveau.
— Tu avais raison, ce n’était pas un malheur mais une bénédiction.
— Je n’irai pas jusque là, fit le paysan. Contentons-nous de dire que le cheval blanc
est revenu. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ?
Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir
douze chevaux était indubitablement un cadeau du ciel. Qui pouvait le nier ?
Le fils du paysan entreprit le dressage des chevaux sauvages. L’un d’eux le jeta à terre
et le piétina. Les villageois vinrent une fois de plus donner leur avis :
— Pauvre ami ! Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t’ont pas porté chance.
Voici que ton fils unique est estropié. Qui donc t’aidera dans tes vieux jours ? Tu es
vraiment à plaindre.
— Voyons, rétorqua le paysan, n’allez pas si vite. Mon fils a perdu l’usage de ses
jambes, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté ? La vie se présente par petits
bouts, nul ne peut prédire l’avenir.
Quelques temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes gens du pays furent
enrôlés dans l’armée, sauf l’invalide.
— Vieil homme, se lamentèrent les villageois, tu avais raison, ton fils ne peut plus
marcher, mais il reste auprès de toi tandis que nos fils vont se faire tuer.
— Je vous en prie, répondit le paysan, ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont
enrôlés dans l’armée, le mien reste à la maison, c’est tout ce que nous pouvons dire. Dieu
seul sait si c’est bien ou mal.
Quelques mois plus tard, la guerre se termina. Certains n’en revinrent pas.
D’autres rentrèrent, couverts de gloire et chargés d’un riche butin de guerre.
— Tu n’as pas de chance, dit le voisin, ton fils n’est pas revenu riche de la guerre.
— Est-ce une chance, est-ce une malchance ? Qui peut le savoir ? dit le paysan.
« Richesses vite accumulées, richesses vite dilapidées » dit le proverbe. Et la misère
revint, encore plus dure à supporter après une période d’abondance.
— Tu as de la chance, dit le voisin. Ton fils n’est pas rentré riche de la guerre, mais il
n’est pas tombé dans cette misère noire et déprimante où sont en train de sombrer nos
propres enfants.
— Est-ce une chance, est-ce une malchance, dit le vieux paysan. Qui peut le savoir ?
Conte de Sagesse
Mettre fin aux émotions négatives
Pour se débarrasser des émotions négatives, une technique puissante issue du livre “Le plus grand secret”.
Une émotion suscite un ressenti. Ce ressenti peut être plus ou moins lourd et difficile à supporter. La manière la plus radicale de s’en libérer est d’accepter d’accueillir pleinement cette émotion sans aucune résistance.
Laisser être ce ressenti sans intention ni de l’éliminer ni de le garder. L’observer sans opposition et sans réaction. Surtout rester observateur et sans jugement. Ressentir sans entrer dans l’histoire, ni dans le scénario.
L’émotion va se dissiper d’autant plus rapidement qu’elle sera pleinement acceptée…
Au fil du temps et avec l'entraînement, les émotions négatives seront de plus en plus rapidement dissipées.